Pourquoi et comment entreprendre une démarche de coaching/de thérapie ?

L’offre d’accompagnement est large, diverse et variée en matière de techniques, d’outils et de praticiens. Parmi le flot d’informations qui inondent le net, les librairies ou les salons, la voie à suivre ressemble parfois à un labyrinthe. Voilà 7 étapes du pourquoi et comment entreprendre une démarche de coaching ou de thérapie.

 

Etape 1 : J’ai un problème

Tout commence par un obstacle, un enchainement de situations qui sont difficiles à surmonter, une frustration, une crise, etc. En un mot, une souffrance physique ou psychique tenace face à ce que l’on vit et qui ne se résout pas par la seule volonté ou par la fuite dans des distractions. Au demeurant, ces-dernières sont tentantes dans notre société matérialiste où chacun est à un clic de toutes les formes possibles de compensations éphémères : nourriture, sexualité, week-ends exotiques, achats d’objets ou de vêtements et j’en passe. Cette étape-là est celle de la prise de conscience : j’ai un problème et il ne passe pas.

 

 

Etape 2 : Je dois changer quelque chose, mais quoi ?


Si tu as passé l’étape 1, félicitations ! Cela signifie que tu as compris que les compensations n’allaient que temporairement t’aider à moins sentir la douleur et que tu ne t’es pas résigné à une forme de fatalité. Il est alors possible d’entrevoir que tu peux faire quelque chose à ton problème. Ce n’est pas rien de renoncer à une forme de fuite en avant et de s’engager dans une réflexion personnelle. Se questionner sur ses difficultés est un « travail » louable, qui demande de l’engagement et du courage. A ce stade, si tu ressens bien les obstacles qui te freinent, il est probable que leurs motifs et les moyens de les résoudre semblent encore bien flous.

 

 

Etape 3 : Je cherche comment régler mon problème seul


Avant de choisir de demander de l’aide sous forme de séances de thérapie ou de coaching, il peut y avoir une phase intermédiaire de tentatives de trouver des réponses seul. Le marché de l’édition par exemple foisonne de livres de développement personnel.  Tous ne sont pas de bonne qualité mais beaucoup peuvent servir d’inspiration. La difficulté au fond, c’est que les prises de conscience qu’ils permettent restent souvent au niveau de la compréhension intellectuelle. En gros, tu comprends beaucoup mieux ton problème mais il ne change pas pour autant. Résoudre ses obstacles en ne comptant que sur soi est peut-être possible mais au prix de combien de temps perdu ?

 

 

Etape 4 :  Je choisis de demander de l’aide


Bravo ! Accepter de l’aide est courageux. Cela suppose d’être désireux de trouver des solutions plutôt que des excuses.  C’est accepter de reconnaître son besoin d’être accompagné pour surmonter une difficulté ou bien trouver un soutien plus neutre et bienveillant que celui de son entourage. Entourage dont le premier réflexe par ailleurs est de te suggérer des solutions plaquées sur leur propre vécu et leur expérience. Or, c’est là un des premiers secrets : personne d’autre que toi ne sait quelles réponses apporter à tes difficultés car tu es la seule à les vivre telles que tu les vis ! C’est contradictoire, tu me diras, « si je suis la seule personne à avoir la solution, pourquoi aller chercher auprès de quelqu’un d’autre qui ne sait pas plus que moi ! ». Parce que c’est comme si ton interlocuteur était un miroir où tu peux te voir plus facilement.

 

Etape 5 : Vers quoi/qui me tourner ?


La voilà la bonne question : qui ou quoi choisir pour être accompagné ? Bénéficier d’une recommandation est sécurisant mais même dans ce cas, voilà quelques conseils que je voudrais partager :
    • S’autoriser à tester : il y a tant de méthodes et de praticiens que le mieux est de s’autoriser à tester avant de s’engager sérieusement. Si une méthode t’interpelle, lis des ouvrages qui donne une idée de ce dont il s’agit, fais un atelier d’initiation. Idem pour le thérapeute/coach/praticien : il ne faut pas hésiter à « essayer » une première séance.
    • Prêter attention au cadre posé par le thérapeute : bienveillance, lieu accueillant, tarif et modalités, tout doit être clair et posé pour garantir les meilleures conditions de « travail ».
    • Écouter son ressenti : à l’issue d’une séance, il est primordial d’écouter ses ressentis vis à vis de la thérapeute/coach/praticien : t’inspire-t-il/elle confiance, et surtout comment te sens-tu après : boosté/plus sereine ou bien abattu ?

 

Etape 6 : J’accepte que les fleurs ne poussent pas en tirant dessus !


Faire un travail sur soi demande de l’engagement et de la confiance. En résumé, c’est un processus qui n’est pas nécessairement long mais qui a son propre rythme et ne suit pas la cadence que l’on voudrait lui appliquer. Il est fait de pas qui semblent de géant parfois et de fourmis aussi par moment. Le tout est de comprendre que chaque pas est important et qu’ils ont tous la même valeur.

 

 

Etape 7 : J’évalue le chemin parcouru


Il est important d’évaluer régulièrement les progrès et les changements concrets qui ont lieu. Les résultats ne seront peut-être pas parfaits (et, je te spoile la fin, ne le seront jamais !). Toutefois, il est utile de regarder son cheminement pour choisir, c’est selon, de continuer avec la même personne/la même méthode ou bien de changer, ou encore de sonder son propre engagement.  Si résultats il y a, alors, c’est le moment de célébrer et de savourer comme un cadeau que tu t’es fait !

 

Il n’est pas utile d’avoir très mal pour vouloir que ça aille mieux. Une démarche de coaching/thérapie, c’est aussi vouloir gagner en conscience vis à vis de soi et du monde et en qualité dans tous les pans de sa vie.